Marie-Claude Palassio

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier 514.815.8190

dimanche 18 novembre 2012

IMMO 101


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En ce dimanche matin, je souhaite traiter de quelques points très souvent soulevés.  Combien de fois j'ai entendu ''Oui mais Marie-Claude, on sait pas comment ça marche!''.  Alors voici quelques réponses aux questions qui reviennent TOUJOURS!

QUESTION #1

''Si on voit une pancarte devant un condo qu'on veut voir, on a juste à appeler le courtier hein?''.

Non.

Si vous faites le choix de travailler avec un courtier, ceci représente potentiellement une GRAVE erreur.  Sans entrer dans le côté technique de ce que représente la ''cause efficiente de la vente'', faisons ça simple: passez TOUJOURS par votre courtier, pour toutes vos questions, demandes de visite, etc.  Elle travaille pour VOUS!



QUESTION #2

 ''Si on veut acheter dans un nouveau projet, les courtiers ne peuvent pas nous aider, hein?''

Faux.

Au contraire d'ailleurs.  Avec le choix actuel de projets neufs, le rôle du courtier est d'autant plus pertinent.  Tout projet n'est pas conçu également.  Tous les promoteurs ne sont pas de la même qualité.  Tout représentant de promoteur n'est pas courtier.  Saurez-vous comment gérer le dépôt requis?  Saurez-vous vraiment ce qu'est une ''construction de qualité supérieure''? Saurez-vous poser les bonnes questions afin de savoir si le projet verra le jour?  Saurez-vous ajouter les bonnes clauses pour vous protéger?  Saurez-vous bien comparer les différents produits offerts...?

Aussi, il est important de faire mention de votre ouverture aux projets neufs à votre courtier, si vous explorez cette option, en plus du marché de la revente. 



MYTHE #1

''Vous faites vraiment beaucoup d'argent!''

Faux

Statistique intéressante: le salaire moyen d'un courtier immobilier, en 2011, était de 20 110$.

Vous avez bien lu!

Évidemment, il s'agit d'un chiffre dérivé à partir d'une retribution moyenne, à partir du prix moyen d'une propriété au Qc, divisé par le nombre de courtiers actifs.

Même si nous doublons cette donnée.....on arrive à 40k. 

L'image populaire est bien sûr basée sur LE stéréotype du courtier clinquant.  Et, un peu comme dans tous les milieux, la loi du 80/20 s'applique, en mon opinion.  Dites vous que tout courtier qui réussi  travaille d'arrache pied, le fait depuis des années, et doit continuer de le faire sur une base quotidienne.  Ce n'est pas pour rien que le taux d'abandon de la profession est ahurissant.  N'oubliez pas que TOUT ce que fait le courtier est fait de façon ''bénévole'', jusqu'à la signature de l'acte de vente.  Si votre inscription demande 50 visites et 1000$ de publicité, il fera le tout à ses frais jusqu'à la vente.  Il a donc tout intérêt à vendre votre maison!



MYTHE #2

''Les commissions sont négotiables une fois qu'on reçoit une offre, hein''.

Faux.

Lors de la signature d'un contrat de courtage, les parties s'entendent sur un taux de retribution, et sont liées par ce contrat.  Demander à son courtier de baisser celle-ci, en cours de négotiation de promesse d'achat est, selon moi, inacceptable.  Tout autant qu'il serait inacceptable pour lui de vous demander une retribution supérieure à celle déjà signée, si la propriété demande plus de travail que prévu!  Accepteriez-vous que votre patron vous demande de lui rembourser un certain montant sur votre prochain chèque de paie...?  On ne peut renégocier après coup, simplement parce que cette décision ne fait plus notre affaire. 

Je suis également consciente que certaines personnes demandent ceci, simplement parce qu'elles ne réalisent pas la portée de leur demande.  Elles se disent ''oui, mais le courtier va quand même faire x$!''.  Il ne faut pas oublier que celui-ci gagne sa vie en aidant les gens à acheter et vendre des maisons.  Ce n'est pas un hobby, mais bien une profession.  Donc, gardons-ça simple: respectons nos ententes originales.  :)


MYTHE #3
''Si j'appelle chaque courtier inscripteur directement, je vais économiser une partie de la commission''.

Faux.

Si vous choisissez de vous faire représenter par le courtier inscripteur, celui-ci devra donc faire le travail qui est relié à cette tâche.  Il ne faut pas oublier que sa tâche principale est de vendre CETTE propriété.  Son regard ne sera évidemment pas le même que celui d'un courtier collaborateur, qui vous représente de façon objective.  À noter: dans certains endroits du monde, l'inscripteur ne peut agir à titre de collaborateur, justement à cause de ce conflit d'intérêt..... Donc, à garder en tête lorsque vous pensez faires des ''économies''...!

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier, McGill Immobilier
514.815.8190



jeudi 11 octobre 2012

Peur de ne pas vendre?


 


En ce matin d'automne, j'ai pris quelques minutes afin de me mettre au parfum des statistiques entourant mon blog.  Constat: plusieurs d'entre vous sont craintifs.  Source de la peur: peur ne ne pas réussir à vendre votre propriété.  Evidemment, cette crainte est alimentée par toute sorte de facteurs: inventaire plus élevé que l'an dernier, présence de plusieurs projets immobilliers, resserement des critères d'emprunts hypothécaires, etc.

Débroussaillons le tout.

Tout est une question de perspective et d'attentes.  Je m'explique:

Si vous vous attendez à vendre votre propriété en 24 heures, au dessus du prix du marché, j'ai de mauvaises nouvelles pour vous.  Vous ne vendrez pas, même si vous achetez la une du samedi d'un grand quotidien.

Selon moi, il est là, en ce moment, le plus grand des problèmes: avoir des attentes qui ne sont pas réalistes.

Voici donc mes trucs afin de vendre votre propriété avant Noël:

LE PRIX
Le prix d'inscription est, selon moi, LE critère le plus important dans le marché actuel.  Rien ne sert de ''tester le marché''.  Il est CRUCIAL d'inscrire au prix juste.  Par juste, j'entend réaliste.  Il est important d'analyser les comparables VENDUS des derniers mois, et de ne pas se faire d'illusions.  Tout vendeur a tendance a croire que sa propriété est dans une classe à part.  ERREUR.  Nous nous tournons de plus en plus vers un marché d'acheteurs.  Il faut donc être compétitif et offir un produit qui se démarque du lot.

LA MISE EN MARCHÉ
Elle se doit d'être IMPECCABLE.  Quand un acheteur a du choix, il se tournera vers un produit qui se présente bien.  Il aura tendance à faire affaire avec ceux qui sont à leur affaire.  Tendance à vouloir revoir une propriété qui avait été facile à visiter.  Tendance à vouloir transiger avec des gens de confiance.  Tendance à vouloir être bien représenté.

REVOIR SES ATTENTES
J'entends souvent la phrase suivante: ''En autant que j'ai x$ en poche, je suis content''.  Votre propriété vaut ce que le MARCHÉ dicte (en prenant pour acquis que les 2 autres facteurs, soit 1) le produit, et 2) la mise en marché soient efficaces). :)  Si vous êtes sur le marché depuis des mois, et que les propriétés comparables se vendent tandis que vous n'avez pas encore vendu, je crois sincèrement qu'une analyse de fond est de mise.

Il faut également calculer le coût ''d'attendre le bon acheteur''.  Vendre représente habituellement la possibilité de passer à la prochaine étape.  Donc, sans la vente, votre projet stagne.  À chaque mois qui passe, vous continuez de payer une hypothèque, des taxes municipales et scolaires, des frais de condo sur une propriété qui ne répond plus à vos besoins.  Tout ça, souvent, en se basant sur des attentes qui ne sont pas réalistes..... 

Et, il ne faut pas oublier la chose suivante: une propriété inscrite au JUSTE prix aura une ÉNORME activité dans le marché actuel.  Résultat: vous pourriez très bien vous retrouver avec plus qu'une promesse d'achat.  Chose qui pouvait paraître impossible lorsque le prix d'inscription était trop élevé.

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
514.815.8190



vendredi 24 août 2012

''Trop de condos à Montréal?''



Tel que promis dans mon billet précédent, je souhaite aborder LA question la plus posée, la plus imprimée, la plus répétée, la plus googlée dans le monde de l'immobilier Montréalais: Y a-t-il trop de condos à Montréal?

Je vais laisser les analystes, économistes et journalistes discuter de cette question dans leurs mondes respectifs. Je choisis ici d'en traiter de façon ''terrain''. Je choisis également de parler des projets présentement en vente au centre-ville, dans le Vieux-Montréal, et dans le Sud-Ouest, car ce sont les marchés que je connais, et où je suis à l'aise d'émettre une opinion. Location location location.


Abordons donc la question de façon pragmatique. Disons que vous êtes un nouveau client, et que vous m'abordez afin que je vous trouve une co-propriété existante au centre-ville. Le temps est important pour vous, car vous y travaillez. Vous ne voulez rien savoir de passer 45 minutes-1 heure pour vous y rendre. Le temps, pour vous, est plus important que le nombre de pieds carrés de votre maison. Vous souhaitez un produit le plus neuf possible, moderne, propre, et de qualité. Vous souhaitez avoir un espace de stationnement. Si possible, un balcon privé. Vous souhaitez également investir dans un édifice ayant bonne réputation. Et, bien sûr, vous souhaitez que la co-propriété soit bien gérée, avec des frais de condo dans la moyenne. Et, comme beaucoup d'acheteurs, votre budget maximal est de 400k. 450-475k si coup de foudre il y a.

Croyez-le ou non: En date d'aujourd'hui, l'inventaire des produits existants qui répond à ces critères n'est pas très élevé. Hé oui!

Donc, d'emblée, je suis TRÈS enthousiate de constater que notre centre-ville deviendra de plus en plus résidentiel, et, petit à petit, et deviendra un lieu encore plus vibrant.

Également - ne développe pas un projet qui veut. Parfois, quand je lis les journaux, j'ai la distincte impression qu'on laisse présager que n'importe qui peut réussir à concrétiser un projet immobilier. Évidemment, certains s'improvisent promoteurs, comme certains s'improvisent mécaniciens, comptables, ou même courtiers immobiliers ;-). Mais, dans les faits, des centaines de projets sont étudiés, analysés, avant de voir le jour. Aussi, je ne connais aucune institution financière qui financera un projet immobilier les yeux fermés. Et je ne connais aucun promoteur sérieux qui mettra autant d'énergie à tenter de concrétiser un projet voué à l'échec.

Dans cette optique, je suis excessivement heureuse de faire partie des acteurs de changement à cet égard. Montréal change, s'adapte, se renouvelle.

Bonne réflexion!







dimanche 1 juillet 2012

MON TOP 10: CE QUE J'AIME LE PLUS









David Letterman Elvis Top Ten


Il arrive fréquemment que l'on me demande ce que j'aime le plus à propos de
ma profession. Et, à chaque fois, j'ai de la difficulté à identifier un seul et unique aspect. Donc, en ce dimanche matin ensoleillé, voici mon top 10 personnel!


10. Faire ce que j'ai toujours voulu faire
Petite, je passais mes samedis matins à passer à travers les fiches (papier!) de propriétés que mes parents avaient reçues lorsqu'ils avaient magasiné leur maison, 10 ans auparavant. Bungalow avec piscine creusée dans Ahuntsic: 35 000$. Je les regardais systématiquement, en notant les différences, à contempler le ''château'' à 100 000$, et à rêver un peu.


9. Voir mon cercle social exploser
Grâce à mon métier, j'ai la chance de rencontrer BEAUCOUP de gens. Et, si je fais le bilan, je n'aurais JAMAIS croisé ces personnes dans ''la vie normale''. Gens du monde de immobilier, de pub, du monde des affaires, d'architecture, du monde de la santé, propriétaires d'entreprises, du milieu artistique, etc etc etc. Parfois, je me pince.


8. Découvrir Montréal sous un autre angle
Lors d'une transaction dans le Vieux-Montréal, je me suis retrouvée dans un sous-sol d'une propriété rue St-Paul. Dans ce sous-sol se trouvaient des indices de tunnels à travers lesquels les gens devaient passer, il y a plus de cent ans. Je me rappelle de me dire que je n'aurais JAMAIS eu accès à des endroits de la sorte en travaillant 40 heures/semaine dans un cubicule.
Des exemples comme ça, j'en ai des dizaines.


7. Visiter des propriétés!
Lorsque je travaille avec un acheteur, j'ADORE visiter les propriétés avec celui-ci. Découvrir de nouveaux édifices, voir de tonnes de propriétés que je ne pourrais jamais voir si je ne faisais pas ce métier.


6. Être mon propre patron
Ceci veut dire plusieurs choses pour moi. Je n'ai pas à faire approuver mes courriels par 56 personnes avant de les envoyer. Je décide de ce que je dis à mes clients. Je fixe mes propres buts. Je suis ma propre évaluatrice de mon rendement. Je décide quoi faire lorsque les situations se corsent. Je décide du moment où je prends mes vacances. Je connais mes dossiers de A à Z, et en suis 100% responsable.


5. L'aspect entrepreneurial
En immobilier, on part de rien afin de bâtir son entreprise. Aucun courtier est né avec des inscriptions. On ne naît pas en connaissant les édifices, les quartiers, le marché, ''who's who'' dans notre secteur, etc. Tout est à faire. Le côté marketing est franchement intéressant: développer son branding, sa pub, choisir les gens avec qui s'associer (et avec qui ne pas s'associer!), choisir où investir certaines sommes, savoir quand prendre une pause.... Et ce n'est JAMAIS fini.


4 . Partager mes connaissances.
J'adore jaser immobilier. J'aime expliquer le processus de vente ou d'achat. J'aime partager mon opinion sur ''le fait qu'il y a beaucoup trop de condos à Montréal'' (futur billet d'ailleurs...). J'aime ça démêler les gens. J'aime prouver mon point. J'aime changer l'opinion des gens à l'égard des courtiers. J'aime fouiller afin de trouver des réponses. J'adore estimer la valeur marchande d'une maison. Je ne m'en lasserai jamais.


3. Négocier
Cet aspect est probablement celui que l'on développe le plus avec l'expérience du terrain. Savoir partir du point X, si on veut se rendre à Y. Savoir lire entre les lignes. Faire valoir les points importants pour mon client. Faire comprendre certaines choses à mes propres clients. Arriver à des situations win-win.


2. Être témoin de moments importants dans la vie des gens
Lorsque j'aide mes clients à acheter et/ou vendre, je fais partie de leur vie. Ils me laissent entrer dans leur intimité, à différents niveaux. Ils me confient les raisons de leur transaction. Circonstances qui sont souvent très heureuses, mais parfois très tristes. Ils ont parfois (souvent!) besoin de partager un paquet de trucs. Je me sens donc privilégiée d'avoir la chance de faire partie de cette période de transition dans leur vie. Arrivée de bébé, séparations, désir d'investir, difficultés financières, vouloir plus grand, vouloir plus petit, vouloir changer de vie.


1. Ressentir une satisfaction profonde lors de la signature de l'acte de vente chez le notaire
Boucler la boucle. Revoir mes clients après avoir été témoin de multiples échanges. Les voir satisfaits, prêt à débuter la prochaine étape de leur vie.

Voilà!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
marie-claude@mcgillimmobilier.com
514.815.8190

mardi 19 juin 2012

CONSTAT D'ÉCHEC?






Voici un extrait d'une conversation récente avec une acheteuse potentielle, lors d'une visite sur une de mes inscriptions:

Acheteuse: ''J'ai visité quelques condos....Je trouve ça difficile de trouver le bon. Je comprend qu'aucun condo ne sera parfait....Mais j'ai peur de ne pas faire le bon choix....ou de payer trop cher. Je trouve ça difficile.''

Moi: ''Je comprends! C'est une grosse décision et je peux tout à fait comprendre votre inquiétude! Avez-vous songé à travailler avec un courtier, afin de débroussailler le tout et vous aider dans le processus d'achat complet?''

Acheteuse: ''Oh, non. Je souhaite travailler seule. Avec internet, je peux trouver moi-même. Merci beaucoup!''.

Cette conversation, je l'ai eu 1000 fois. J'aimerais, pour ce billet, la décortiquer.

Que ce soit à cause de mauvaises expériences dans le passé, légendes urbaines, stéréotypes, chasse aux sorcières faites par certaines compagnies, certaines personnes veulent fuir les courtiers. Ces mêmes personnes disent ''être capables de trouver leur prochaine maison''. Que, grâce à internet, acheter une maison est maintenant beaucoup plus facile. Selon ces mêmes personnes, bénéficier des services d'un courtier est donc un échec en soi.

Baignant dans ce milieu 24/7, j'aimerais donc vous expliquer mon point de vue sur la question!

Évidemment que le web a, selon moi, grandement facilité la recherche d'une propriété. Avec les photos, visites virtuelles, etc, l'acheteur peut ainsi filtrer ses choix. Aussi, l'information est le plus à jour possible. Une nouveauté est en ligne en quelques heures, et toute propriété vendue est retirée du marché. Jusque là, tout baigne.

Fait: acheter une maison est BEAUCOUP plus que regarder des photos en ligne. Si c'était le cas, j'ajouterais un panier d'achat à mon site web, avec un bouton ''hypothèque'' au lieu de ''passer à la caisse'', et hop, les clés seraient livrées le lendemain via FedEx.

Dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça.

Dans la vraie vie, il se passe un million de choses avant qu'une maison se vende. Ça commence par fixer le bon prix. Et, pour ça, ça prend de la recherche. Ensuite, il y a la mise en marché (qui, encore une fois, est beaucoup plus que de belles photos, même si elles sont primordiales). Et, le point qui est le nerf de la guerre: la négociation et l'aspect légal de la transaction. On semble beaucoup oublier cet aspect.

Évidemment, je prêche pour ma paroisse. Je gagne ma vie à aider les gens à vendre et acheter des maisons. Et je peux vous jurer qu'il ne se passe pas 1 journée sans que je doive trouver une réponse à une nouvelle question. L'immobilier, c'est complexe, qu'on veuille l'admettre ou pas (Pas dans le sens où je me compare à un neurochirurgien. Dans le sens où je sais pertinemment ce qui peut arriver en cours de route. Qu'il n'y ait eu aucune transaction, à date, qui s'est passée sans problème à régler. Parfois de très petits, parfois de très gros.)

Par contre, pour revenir à la conversation du haut, je me questionne énormément sur les véritables raisons qui poussent un acheteur à ne pas vouloir bénéficier des services d'un courtier. En plus, mes services sont complètement GRATUITS pour un acheteur..!

Comment faire pour savoir si un édifice est en demande? Comment connaître les comparables vendus? Comment négocier le meilleur prix? Comment gérer les délais? Comment gérer une situation d'offres multiples? Comment connaître les aspects légaux de chacune des clauses? Comment savoir quand il vaut mieux se retirer? Comment savoir si la propriété va bien se revendre?

Bénéficier de l'aide du professionnel COMPÉTENT dans son domaine, ce n'est pas un échec! C'est se munir d'un allié.

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
514.815.8190










mardi 12 juin 2012

IMAGINATION





Ce week-end dernier, j'étais en visite avec des clients, et j'ai eu un flash. Le condo que nous visitions était dans un édifice prisé, très bien situé. Le prix était juste, voir compétitif. Bref, une excellente affaire à mes yeux. Par contre, il manquait d'amour au niveau de sa présentation. Pas propre propre, encombré, un peu sombre à cause de rideaux foncés, déco qui laissait à désirer. Bref, absolument rien de permanent. 100% corrigeable en quelques heures. Aucune réelle main d'oeuvre requise.

Dans un telle situation, je conseille toujours à mes clients d'imaginer l'endroit vide. Nettoyé. Parfois repeinturé. Et, dans 99% des cas, mes clients disent toujours: ''Oui, c'est certain qu'on est capable d'imaginer ça. Faut pas se fier à la déco actuelle!''.

Si je fais le bilan de mes transactions cette année, j'arrive au constat suivant: mes clients ont TOUJOURS opté pour une propriété qui offrait une présentation supérieure à la moyenne. TOUJOURS. Affaire en or, ou pas.

On a beau dire avoir la capacité de faire abstraction de la déco, de savoir pertinemment qu'une fois livré, le condo sera vide, qu'il s'agit de l'ambiance crée par quelqu'un d'autre, qu'une meilleure affaire est probablement plus possible sur une propriété qui est moins nickel, etc. À moins d'être un investisseur qui achète purement un nombre de pieds carrés à un prix x, je n'y crois plus!

Donc, voici les leçons à tirer, selon moi:

En tant que vendeur:
Désemcombrez votre espace. Beaucoup. Rendez votre propriété spic and span. Laissez un maximum de lumière entrer. Actualisez votre déco. Si vos couleurs ne sont pas buyer-friendly, prenez un week-end pour repeinturer. Si vous avez une douillette avec une licorne dessus, les gens vont la remarquer. Pas nécessairement en bien. (conseil: le duvet blanc Mysa Gräs à 7.99$ chez Ikea fait une meilleure impression).

En tant qu'acheteur:
Si, après quelques visites, vous réalisez que vous seriez tout simplement incapable d'acheter un condo qui se présente mal, n'allez plus les visiter. Aucun courtier, aucun comparable, aucun deal du siècle ne vous en convaincra autrement. Mettez vos efforts sur les propriétés en état a-1, en étant conscient que ceci veut également dire que le prix et la demande iront en conséquence.

Misez sur les propriétés avec lesquelles vous êtes à l'aise!

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
514.815.8190

lundi 2 avril 2012

La fidélité





Pour ce billet, j'ai choisi d'aborder un sujet qui m'est cher: la fidélité entre client et courtier.

Selon moi, il existe 3 types d'acheteurs:

Type A: Celui qui veut faire cavalier seul, et qui communique directement avec chacun des courtiers inscripteurs des propriétés qui l'intéresse. Il divulgue cette information à chacun des courtiers.

Type B: Celui qui magasine avec un seul courtier et lui est très fidèle.

Type C: Celui qui magasine avec plusieurs courtiers en même temps, mais qui ne divulgue pas cette information aux courtiers. Il visite plusieurs propriétés, communique parfois avec les courtiers inscripteurs, parfois via d'autres courtiers. Il demande souvent des rendez-vous de dernière minute. Il pose souvent la même question à plusieurs courtiers en même temps. Il demande une deuxième visite directement au courtier inscripteur alors qu'il a déjà visité avec un courtier collaborateur. Il peut même arriver qu'il tente de communiquer directement avec le propriétaire afin de outrepasser les courtiers.

Je désire donc m'attarder sur le type C.

Selon moi, la base de toute relation (qu'elle soit d'affaires ou non) repose sur l'honnêteté et la transparence.

Il peut arriver qu'un type C le soit par manque de connaissance de ''comment ça marche''. Erreurs de parcours légitimes et tout à fait corrigeables avec un peu de coaching et de bonne foi.

Je parle ici d'un type C qui oeuvre en pleine connaissance de cause.

Evidemment, vous comprendrez mon désarroi lorsqu'un type C entre sur mon parcours.

''Mais pourquoi tant de haine, Marie-Claude? Si jamais tu conclues une vente avec lui, tu obtiendras des milliers de dollars!''.

Un instant.

Pour ceux d'entre vous qui me connaissez personnellement, vous savez que mes clients sont ma priorité. Par choix. Il me fait plaisir d'être disponible, de partager mes connaissances, de fournir les informations rapidement, et ce, en toute transparence. J'aime ce que je fais. Mes clients sont de l'or pour moi. Fournir un bon service est un désir profond, qui va beaucoup plus loin que le désir de faire des sous.

Lorsque je me rends compte que j'ai affaire avec un type C (et, croyez-moi, Montréal est une petite ville où les courtiers actifs se connaissent), je me dis que j'y ai investi du temps (souvent beaucoup!), temps qu'un client m'appréciant à ma juste valeur n'a pas obtenu. J'y ai partagé des connaissances, que j'ai acquises grâce à une formation dispendieuse et surtout par l'expérience du terrain. Information pour laquelle je paie, également.

Avec la chasse aux sorcières présentement à l'oeuvre, la perception du type C est que mes services ne valent rien et qu'il faut tout faire pour nous achever. Nous sommes, semble t-il, l'ennemi #1 de la planète car nous conseillons nos clients à acheter ou vendre des maisons.

Evidemment, la grande majorité de mes clients ont compris et ne sont pas dupes.

En quelques mots, dites la vérité à votre courtier. Il sera donc au courant de votre façon de procéder. Il pourra alors choisir, ou non, de pousuivre ses recherches avec vous. Le tout, dans la transparence pour chacune des parties impliqueés.

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - Horizon Montréal
514.815.8190

lundi 20 février 2012

PRIX DEMANDÉ VS VALEUR MARCHANDE





Pour ce billet, j'ai envie de partager avec vous mes impressions à propos du rôle de la perception lors d'une transaction immobilière.

Voici:
L'humain étant humain, celui-ci cherche à obtenir le meilleur prix possible lorsqu'il achète un bien de consommation. Jusque là, tout à fait normal.

En immobilier, entre le facteur ''prix demandé''. Entre également le facteur ''réelle valeur marchande de l'immeuble''.

Une propriété peut être inscrite à un prix qui est VRAIMENT loin de la réelle valeur marchande. Une propriété peut être inscrite à un prix qui est TRÈS près de la réelle valeur marchande.

Lorsqu'un acheteur me demande d'évaluer une propriété, il arrive que celui-ci soit déçu lorsque ce chiffre se situe pas trop loin du prix d'inscription.... Comme si cette maison n'est pas une bonne affaire, à cause de la stratégie du courtier inscripteur, soit d'inscrire la propriété de façon compétitive.

GRAVE ERREUR.

Le prix d'inscription n'a parfois AUCUNE valeur. Ne vous basez pas sur ce point afin de savoir si le ''deal'' du siècle est devant vous. Ce qui est important est la VRAIE valeur marchande de la maison. Il se peut que la vraie valeur se situe à 1k du chiffre en question. Il se peut également que la vraie valeur se situe à 50k du prix.

J'ai déjà entendu la phrase suivante: ''Les maisons sont toujours inscrites 10k en haut de ce qu'ils veulent avoir!''.

FAUX.

TOUT DÉPEND DE LA STRATÉGIE DERRIÈRE LA MISE EN MARCHÉ DE LA MAISON!

Et, habituellement, rien ne sert de surévaluer une propriété....

Afin de déterminer la réelle valeur marchande de la propriété convoitée, votre courtier procédera à une étude de comparables VENDUS. Elle prendre également compte de facteurs additionels (temps, période de l'année, demande, inventaire, travaux à effectuer, dépenses supplémentaires prévues par la copropriété, la vigueur du marché dans le secteur, etc).

Ceci revient également au lien de confiance avec votre courtier. Celle-ci ne devrait pas avoir peur de vous dire si le prix demandé d'une propriété n'est pas justifié; c'est son travail de le faire. En retour, écoutez ses conseils lorsque celle-ci vous dit qu'une maison est inscrite pour vendre. :)

Bonne réflexion!