Marie-Claude Palassio

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier 514.815.8190

mardi 11 novembre 2014

Nous ne sommes pas pressés!




Pour ce billet, j'ai eu envie de partager avec vous mon opinion quand à la phrase suivante, que j'entends très souvent lorsque je rencontre des vendeurs potentiels, ou lorsque je présente une promesse d'achat:

''Nous ne sommes pas pressés de vendre!''

Évidemment, la réelle intention derrière une telle affirmation est de vouloir obtenir le meilleur prix possible pour sa propriété.

En pratique par contre, la réalité est toute autre.


 
Souvent, lorsqu'un vendeur affirme ''ne pas être pressé'', c'est qu'il souhaite afficher sa propriété à un prix significativement supérieur à la réelle valeur marchande de celle-ci, en sous-entendant que:

-  ''Le bon acheteur'' se pointera, un jour;

-  Qu'il sait très bien que le prix est trop gonflé, mais que les acheteurs feront tout de même des offres;

-  Qu'il sera la responsabilité de son courtier de trouver un acheteur prêt à offrir un tel montant;

-  Les améliorations apportées, d'une valeur de x, devraient rapporter autant sinon plus;

- Que sa propriété est différente des autres comparables vendus et que le marché ne s'applique pas à lui;

- Beaucoup de publicité sera requise, afin d'obtenir le prix souhaité


Voici: il ne sert absolument à rien d'inscrire une propriété à un prix qui n'est pas en ligne avec sa réelle valeur.  Non seulement très peu de visites auront lieu..... les offres seront rarissimes.  Aucune publicité payée ne justifiera un tel prix.  Aucun acheteur ne surpaiera pour la maison.  Et aucune banque n'approuverait le prêt de toute façon.

Une autre faille majeure de ''ne pas être préssé'': associer un délai de vente court à une vente à prix peu élevé.  En réalité, il n'y a rien de plus faux!  Les probabilités d'obtenir plus d'une promesse d'achat en même temps sont à leur maximum dans les 2 premières semaines après la mise en marché d'une propriété.  Afin d'obtenir un maximum de visites pendant ce délai, le prix d'inscription est crucial.  Plus il est compétitif, plus d'engouement il y aura pour la propriété en question.  Donc, dans la grande majorité des cas, une vente rapide veut souvent dire une vente au prix demandé, sinon plus...!

Afficher la propriété au juste prix = vente assurée.

Je vous laisse avec une de mes phrases préférées: les pas pressés d'aujourd'hui sont les baisses de prix de demain.

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
514.815.8190

mercredi 29 janvier 2014

Prix demandé VS Réelle valeur marchande



Une récente discussion entre amis m'a donné l'idée de ce billet.  Je vous résume la conversation:

Amis: ''Comment s'est passé ta dernière transaction Marie?''

Moi: ''Ah, très bien.  Je suis vraiment contente pour mon acheteuse.  Elle a payé 311k pour son condo, qui est une bonne affaire selon moi, car selon mon évaluation il valait autour de 315k.''

Amis:  ''Quel était le prix demandé?''

Moi:  ''339k''

Amis:  ''Wow, elle a eu un bon deal.  C'est quand même 28k sous le prix demandé! Le marché est vraiment difficile pour les vendeurs hein?''.

Cette conversation m'a fait réaliser une fois de plus l'importance que les gens accordent au prix demandé.

Ma réflexion fût ensuite de leur poser la question suivante:

Moi: ''Si le prix demandé avait été de 315k, auriez-vous cru que son investissement de 311k était moins bon....?  Et, à l'inverse, si le prix demandé avait été de 349k, devrait-elle sauter de joie encore plus?''.

Ce n'est pas compliqué: le prix demandé n'a AUCUNE VALEUR.

Une propriété vaut ce qu'un acheteur est prêt à payer pour celle-ci.  Pas plus, pas moins.  Et, pour conseiller un tel acheteur, les SEULES données fiables sont les propriétés comparables VENDUES.  Le reste n'a aucune importance.

Là où tout courtier stratégique excellera sera dans la recommandation du prix demandé JUSTE, qui fera en sorte que:

- L'activité sur la propriété sera significatif (car plus on est près de la réelle valeur marchande, plus d'intérêt il y aura.  Ceci augmente donc la probabilité de promesses d'achat multiples, tout à l'avantage du vendeur.)

- Il sera beaucoup plus facile de justifier ce prix lors de la négociation, puisqu'il sera basé sur des faits, et non pas un souhait.

Je vous laisse avec une de mes phrases préférées, que je répète souvent:

Les pas pressés d'aujourd'hui sont les baisses de prix de demain.

Bonne réflexion!

Marie-Claude Palassio
Courtier immobilier - McGill Immobilier
514.815.8190