Vendre ou acheter une maison est une transaction émotionelle, qu'on veuille se l'admettre ou non
Prenons un exemple où votre propriété est en vente depuis quelques semaines sur un site où les propriétaires vendent eux-même leur maison. Vous voulez vendre parce que vous avez un nouveau projet en tête. Vous faites visiter votre propriété à des inconnus. Vous répondez à leurs questions. Vous répondez au téléphone; plus souvent qu'autrement, ce sont les agents qui vous appellent. Vous fixez des rendez-vous à ceux qui manifestent un intéret. Vous encaissez les commentaires négatifs des visiteurs qui tentent de faire baisser le prix pour toutes sortes de raisons. Bref, ce que j'essaie d'expliquer, c'est qu'il peut devenir difficile de gérer le cirque qui entoure souvent une vente par un particulier (j'aime dire les choses comme elles le sont!), surtout lorsque vous avez une prochaine étape en tête, et qu'elle dépend de la vente de votre propriété. Et, après, disons 2 mois, de ce cirque, je suis prête à gager que vous accepteriez une offre plus basse que le montant original que vous pensiez obtenir pour votre propriété, simplement ''pour en finir''. Négocier une offre est un art. Et, lorsqu'on est émotivement impliqué dans la transation, je suis persuadée que notre pouvoir de négotiation est loin d'être optimal.
L'aspect légal de cette transaction
Dans n'importe quelle conversation que j'entretiens, que ce soit avec des clients ou avec des amis, une chose est certaine: tout le monde se pose des questions autour de la vente ou l'achat d'une propriété. Que ce soit du premier acheteur qui se demande ''comment ça marche'', au vendeur averti qui en est à sa 15ième transaction, la constante reste la même. On se pose des questions, il n'y a rien de plus normal. Même les sites où les gens vendent leur maison par eux-mêmes offrent les services d'un courtier (!) afin de répondre à leurs questions. Mon conseil: posez-en des questions aux courtiers, avant de faire votre choix. Testez-les. Il serait effectivement bête d'utiliser les services de quelqu'un qui n'est pas en mesure de vous informer de façon exacte, et surtout, de façon rapide.
Parlons-en en chiffres
Dans la grande région de Montréal, les courtiers établieront leur taux de retribution entre 4% et 6%. Sujet souvent tabou d'ailleurs. Je préfère personnellement la transparence.
Donc, prenons une transaction à 300K. Prenons un taux à 5%. Admettons qu'il s'agit d'un achat. Ceci représente effectivement 15K (plus taxes!). Dans la majorité des cas, 2 agents se partageront ce montant, donc 7500$ à chacun si le partage se fait 50/50. À première vue, ça peut paraître beaucoup, je vous l'accorde. Par contre, votre courtier à sûrement investi plusieurs heures avec vous, afin de trouver LA propriété pour vous. Il a probablement fait ses devoirs, c'est à dire discuter avec les divers agents des propriétés qui vous intéressaient. Il a répondu à vos multiples questions en cours de route. Il vous a conseillé sur les propriétés, il a analysé les comparables (je parle ici d'une véritable analyse, et non pas seulement d'un simple envoi de listings vendus....). Et, finalement, il a NÉGOCIÉ pour vous. Il est là pour défendre VOS intérêts. Et, il est prêt à recommencer si cette transaction ne se concrétise pas.
Je crois fermement que tous ces services ont une valeur. Est-ce que certains courtiers tournent les coins ronds? Certainement. Comme dans n'importe quelle profession, certains s'y appliquent pendant que d'autres sont partis luncher. Je crois que pour réussir, un courtier doit comprendre l'importance de la transaction pour son client. Il se DOIT de comprendre qu'il ne s'agit pas ici d'un 5%, mais bien des 25 prochaines années de la vie de son client.
Au plaisir!
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